obres diverses de na Ludmila Fang

[coses dites de les llegides pel vostre estimat Sull i Pelat Peret de Baix - d'ençà del desembre del 1986 - quan hom li féu obsequi de certa llibreta, i això va fer: hi començà d'apuntar els llibres llegits, només els llegits de bec a bec, és clar, afegint-hi alhora què li havien semblats, si fa no fa, i esmerçant-hi l'espai que en aquell moment li era llegut (pel que fos) d'esmerçar-hi...]

divendres, d’octubre 07, 2016

4 Aymés més






Llegit, 15, agost, 2016, d'en Marcel Aymé, Clérambard (1950), peça virada a l'anglès per N. Denny.


Un altre embolic mal resolt al final, aquest cop per un déu en màquina sense solta ni volta. Altrament, divertit.

Un aristòcrata empobrit, un mec fastigós i cruel, qui tanmateix rep la visita d'aquell farsant, "sant" Francesc d'Assís, el qui tant amava carallotament les bèsties, mes feia menjar merda als seus "germans", la colla de degenerats qui portava darrere, com tots els santons, per a anar albardant els pagerols. El "germà" Barbre, si més no, pel fet de barallar-se amb un company, obligat pel "mestre" a menjar la primera merda que trobaven pel carrer.

Doncs sí, aquest personatge tan "dolç i suau" és l'aparegut qui trastoca l'aristòcrata pallús.

Ara l'embolic. Ben conjuminat, tret que arriba un moment que l'autor se'n cansa, o deu veure que la peça ultrapassa la mida, i au, màquina divina i amunt. Pleguem.

Quan impedeix la dona de matar una aranya, perquè ara que s'ha convertit al "francesquisme" tot ho troba perfectament muntat per una divinitat tan collonuda, la dona es plany: "Atesa la dèria teua de matar gats i gossos, potser que em deixessis la tasca de pelar aranyes a mi."

Vol fer casar el fill amb una meuca de bon preu i un dels arguments que empra amb la seua dona: "Quan molt humilment ella s'aixeca les esparracadetes faldilles pels quatre pistrincs d'un soldat, té déu mirant-s'ho tot al seu costat, déu, qui molt benignament li accepta el sacrifici."

Respon la dona: "Hèctor, no sols ets un imbècil, ets un obscè."

Un altre moment en Clérambard perora: "Pateix el món d'una manca de captaires qui recordin tothom de les dolçors d'un gest germanívol."

El capellà és l'únic qui, no veient enlloc cap miracle, ho veu tot clar. "Només l'església ha comprès la necessitat de protegir els fidels contra les paraules de Crist. Només l'església sap com aturar-los que no s'estimbessin daltabaix pels relliscalls de les interpretacions perilloses."
(...)
"El mateix nostre-senyor va saber no fonamentar cap de les seues esperances en la justícia terrenal. Només al cel serà on l'orfe i la vídua podran comptar amb el seu socors."









Del munt de llibres llegits i encara sense consignar, n'extrec aquests altres tres d'en Marcel Aymé.

Llegit, 12-octubre-2012. Gustalin (1938)

Llegit, 20-octubre-2012. Travelingue (1941)

Rellegit, 11-novembre-2012. Le confort intellectuel (1949)


Pel que fa a Gustalin, això anotava: Vitalisme, panteisme. Tot té la mateixa veu, o té una veu pròpia a considerar. Boscans o aixafaterrosos.

_Entre la vache noire à Granvalet, le bouc des Chabrier, et le chat de chez Vincent, animés à son égard d'une égale volonté agressive il faisait très bien la différence. L'échelle de leurs volumes revenait même assez souvent à sa mémoire et jusque dans ses rêves.

_Les gens de Chesnevailles ne sont nullement flattés de vous fournir des personnages d'album et ont d'autres raisons d'être.

_Il considérait qu'à quarante ans, l'âge des surprises est pratiquement passé pour une femme.

Malentès constant entre gent del bosc i gent del camp. _On supprimait une haie dont l'existence semblait un défi au bon sens et l'on s'apercevait ensuite qu'elle empêchait ­certains courants de vent de griller les jeunes pousses au printemps.

[Doble hà! de reconeixement:]

_Douloureux pour elle était de penser qu'avec une autre femme, Hyacinthe eût connu d'autres destins.

_Elle avait eu l'art féminin de le prendre aux conséquences de sa faiblesse et de tirer à elle le bénefice d'un plaisir pris ensemble. [Exacte.]

_Tournejai, malgré son affection pour Hyacinthe, ne put se défendre de le mépriser. D'abord, parce qu'il était cocu. (...)


Pel que fa a Le confort intellectuel, això altre:

[Té un interlocutor que no saps del cert si les idees d'aquest són les d'ell mateix o no.] [Influència perniciosa de la literatura confusa de la "modernitat" en la vida del poble; tot infectant el burgès, la societat trontolla. Aquest sembla l'argument. Enyorós d'un paradís que mai no existí. Ço és, la visió de l'encarcarat, l'endarrerit, el reaccionari. No pas que no n'endevini algunes, mes erra en el conjunt. El que voldria: l'immobilisme, és a dir, el manteniment dels privilegis. Céline menys descordat.]

_Il me témoignait cette sorte de bienveillance que les gens d'une certaine assiette réservent à des individus estimables, mais un peu lunaires ou déclassés et qu'ils se gardent de prendre trop au sérieux.

_La poésie. Je parle de la vraie, celle qui consiste à dire des choses fausses ou à ne rien dire. (...) Ennemie numéro un du confort intellectuel, elle l'est aussi, par voie de conséquence, du confort matériel.

_Non, voyez-vous, le vrai péril, on le répètera jamais assez, est dans la confusion du langage. [Com deien (pel cantó carca) Wittgenstein i Heidegger.] (...) Quand je prononce devant vous les mots liberté, peuple, bourgeois, socialisme, révolution, démocratie, pouvez-vous vous flatter de comprendre ce qu'ils signifient pour moi? [Exacte.]

­_On ne s'étonnera doncs pas si, par la suite, les crétins les plus avérés, du seul fait qu'ils portaient un sombrero noir et qu'ils fumaient des pipes à longs tuyaux, se sont crus, par essence, de mille coudées supérieurs à tout homme coiffé d'un chapeau melon.>

_De nos jours, la poésie ruisselle de vice, de mensonge, de brutalité, de sadisme et de tout ce qui, autrefois, était réputé malprope. [Fals!]

[El burgès es defineix per allò que posseeix.]

_Aujourd'hui comme hier, nombreux sont les écrivains, poètes et romanciers, qui écrivent par exemple de la révolution avec une candide exaltation et une parfaite ignorance, sans y voir autre chose qu'un thème esthétique d'un rendement facile et assuré.

_L'idée que révolution est une esthéthique et rien de plus.

[Hom li diu de feixista, amb raó.] _Auriez-vous oublié nos ligues fascistes d'avant la guerre? [Cert; victòria de les corporacions, desfeta dels burgesos.] _Mais pour la grande majorité, les effectifs appartenaient à ce prolétariat plus ou moins aisé, qu'on appelle la petite bourgeoisie et qui s'émeut facilment aux prétextes patriotiques et religieux. (...) Ces rassemblements d'employés de commerce, de fonctionaires et de petits épiciers.

_Tour changea lorsque, Hitler s'étant retourné contre ses alliés communistes, la Résistance se trouva brusquement nimbée de poésie révolutionnaire.

_Qui veut faire carrière dans les lettres ou dans les arts fera l'economie de dix ou vingt ans d'effort et sortira de l'obscurité dès ses premier balbutiements s'il consent à faire savoir qu'il est pédéraste.

On ne s’enrichit pas et on n’enrichit pas sa sensibilité en disloquant et en détruisant des moyens d’expression laborieusement édifiés au cours des âges et qui sont les vraies richesses de l’humanité. C’est une erreur de croire qu’on peut penser mieux et plus fortement qu’on ne s’exprime. [!] Qui donc, parlant en toute loyauté du comportement d’un homme, peut décrire autre chose que des gestes, des actes, rapporter autre chose que des paroles et, ce qui revient au même, des pensées ? [D'ací als descriptors (fatigosíssim escriptors) del nouveau roma.] [Assetjat per qui sap quins greuges que li pruen al cul, sona sovint fortament feixista. Ple de falòrnies.] flatter la sensibilité à tout prix, c’est-à-dire sans égard ni au sens des mots, ni à la raison, ni à l’intelligence exacte de la chose écrite. Pour réussir par des moyens aussi gros, il était avant tout nécessaire de s’assurer la bienveillance et l’intérêt des femmes, car un public d’hommes ne se serait pas laissé faire facilement Avant la première guerre mondiale, il y avait en France et particulièrement à Paris, un grand nombre de bourgeois qui traversaient la vie en jouant avec un monocle ou avec une canne ou avec une particule nobiliaire. Vivant sur un héritage personnel ou sur la dot de leurs femmes, ils n’avaient, jusqu’à l’heure de leur mort, rien de mieux à faire que de tuer le temps. [Falòrnies de ressentit. Contradicció: si els desvagats qui conreaven o pagaven les arts han desaparegut, i als qui treballen, com sempre, la cultura tant se'ls en fot... Ara que les dones treballen, qui llegeix qui. Car si tot és culpa del "sentimentalisme" de les dones...]

— Je trouve étrange qu’une littérature faite par des hommes et portant la marque d’un travail d’hommes soit considérée comme un domaine féminin.

— Je ne vois pas ce que vous trouvez là d’étrange. [Exacte. El llibre és de qui el llegeix.] je n’ai pas non plus ce grand désir d’avoir raison qui obsède tous ceux qui ont tort [Hà!] [Entartete kunst — per l'art a la política — antiprivilegi — mateixa idea nazi, tret que això surt en acabat de la guerra.] Combien d’administrateurs d’entreprises publiques ou privées, combien de riches commerçants, d’hommes politiques et de très distingués personnages se livrent aujourd’hui à des trafics d’influence ou échafaudent de louches combinaisons, toujours avec la bonne conscience que procure la certitude de se vautrer dans l’anarchie, le non-conformisme (ah ! le non-conformisme !) de donner la main à la révolution et de marcher ainsi dans les voies de la poésie maudite, dans les voies de la poésie délivrée, de la poésie pure ! Hélas ! ils sont légion ! [Així que no són fillsdeputa per natura i per corrupció de poder, sinó perquè els afluixava el "romanticisme". Foll.] [Moralista mentider.]

_Vous, Monsieur Lepage, vous proclamez la primauté de ceci ou de cela, du confort, de la syntaxe, du bon sens. Mais le problème est justement de savoir ce qui doit passer en premier lieu. L’art répond à un besoin de l’homme, qui est peut-être plus exigeant que celui du confort. [Toc! Tret que evidentment les dues "burgesies" són dues "classes" a part.]

_Non, non, il ne s’agit pas de simples étiquettes et tout cela repose bel et bien sur des réalités matérielles. À l’échelon supérieur de la bourgeoisie, c’est la nature de la propriété qui commande les convictions politiques. Un industriel est l’ennemi naturel des lois sur le travail qui augmentent le prix de la main-d’œuvre. Il est pour le curé qui situe le paradis du peuple dans une autre vie. Il est patriote et xénophobe parce que les voitures américaines ou les conserves d’Argentine l’empêchent de dormir. Au contraire, le spéculateur, qu’il ait à vendre des caleçons, des cannes à pêche, des bouteilles de bière ou des valeurs boursières, est pour les hauts salaires et les loisirs des travailleurs, qui lui permettront d’écouler plus vite sa marchandise. Il soutient contre le curé que le paradis est sur la terre : « Quand on est mort, on est foutu, dit-il, pressez-vous d’acheter des caleçons en soie, des cannes à pêche et buvez sec. » Pour ce qui est de la patrie, des frontières et du prestige national, il incline à ne voir là que foutaises et superstitions, car si les cannes à pêche d’Australie font prime sur le marché, il les vendra aussi bien que si elles étaient françaises. Pardonnez-moi, je n’ai pas la prétention de faire un cours d’économie politique. J’ai seulement ouvert une parenthèse pour rappeler que les opinions politiques, dans notre bourgeoisie, reposent sur des supports matériels, autrement dit des raisons profondes. Pourtant, voyez ce qui s’est passé sous l’occupation allemande. Les grands bourgeois de gauche sont devenus des superpatriotes, des tenants de l’honneur de la France et des jusqu’au-boutistes. Ceux de droite, au contraire, se sentaient citoyens d’Europe et l’honneur de la France les agaçait autant qu’il avait pu agacer un communo-anarcho-libéral de 1930. Bref, les uns et les autres avaient oublié leurs raisons profondes. [Toc.]

_Vous prétendez que les droits de l’homme n’ont pas cessé d’être chers aux cœurs de la gauche bourgeoise. Je voudrais vous croire. Avant la guerre, le souvenir de l’affaire Dreyfus hantait encore les cervelles des bourgeois aux grands cœurs, et leurs journalistes nous en entretenaient à chaque instant. Dans les jours qui ont suivi la Libération, comme vous savez, on a fusillé des dizaines de milliers de Français, hommes, femmes et enfants, dont la plupart n’étaient nullement collaborateurs, ni de près, ni de loin, mais qu’on supprimait pour s’emparer de leurs femmes ou de leurs biens ou de leurs places ou simplement pour le plaisir. Or, pas un bourgeois résistant, pas un écrivain de tradition dreyfusarde qui se soient émus de ces crimes crapuleux perpétrés sous des prétextes patriotiques.

_il est devenu moins dangereux d’assommer une rentière que d’exprimer une opinion.

_Puisque vous semblez y tenir, je veux bien que vous soyez violée, mais pourquoi égorgée ? [Ridícul.]

_Dans la bourgeoisie, le point de vue esthétique prime tous les autres et en face du péril révolutionnaire, le sentiment poétique parle plus haut que l’instinct de conservation. [Ah, és clar!]

_Peut-être que les dissertations de M. Lepage sur le confort intellectuel et le virus littéraire de la bourgeoisie étaient une somme de ses griefs personnels, un réquisitoire contre Mlle Anaïs.

_Lorsqu’elle quitta la salle à manger, jetant sa serviette sur la table et claquant la porte, son dernier regard fut pour moi. J’y lus ma condamnation.

_Ne craignez rien, j’arrangerai les choses. Je lui dirai que vous êtes pédéraste ou que vous avez commis un crime crapuleux. Elle grillera d’envie de vous revoir. Votre personne aura revêtu à ses yeux un intérêt poétique qui lui fera oublier la blessure de son amour-propre. [Contra la "sensibleria".]

_Donc, nous appelons confort intellectuel l’ensemble des commodités qui, assurant le bien-être de l’esprit, sa vigueur et le sain exercice de ses fonctions, le préservent des altérations flatteuses du vocabulaire et des séductions énervantes, trompeuses, empoisonnées, de certaines lectures, de certains entraînements de la sensibilité ambiante. [Llas, prou és allò que hom vol.] ­

_Il me semble que si je me présentais à la députation dans un quartier ouvrier, mon premier soin serait de promettre aux citoyens le confort matériel. Je ne crois pas que les candidats en usent jamais autrement. Et si, après avoir promis à mes futurs électeurs le confort matériel, je leur promettais le confort intellectuel, ils n’auraient pas lieu d’être froissés ni mécontents, au contraire. [Contra els buròcrates.]

_Quand vous y aurez soigneusement réfléchi, vous vous demanderez peut-être si le romantisme d’un homme intelligent et sensible n’est pas préférable au bon sens d’un confortable et prudhommesque imbécile et si la bourgeoisie aurait tellement a gagner en échangeant son cheval borgne, mais tout de même assez fringant contre une vieille carne aveugle.

_Je me frappai le bas du ventre comme c’est l’usage à présent chez les écrivains qui se flattent d’avoir un fort tempérament artistique.

— J’ai quelque chose là, ajoutai-je. [Ço és, merda.]

— Il vaudrait mieux pour vous et vos pareils d’avoir quelque chose dans la tête.

[////]
Pel que fa a Travelingue, això:

Ja en parlarem un altre dia!


(...)


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blasmeu el missatger

dear wife Douderreig Clares

dear wife Douderreig Clares
The great (and greatly uxorious) American writer Douderreig Rovells dedicated to his dear wife Clares each and every one of his thirty-odd books

gent d'upa

fulls d'adés

covant doncs l'ou

n'Obi Vlit quan jove n'era

n'Obi Vlit quan jove n'era
ai murri!

fotent-hi el nas, i romanent-ne sovint amb un pam